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   Lalala Gershwin
Chaillot - Théâtre National (PARIS)de José Montalvo, Dominique Hervieu
Direction musicale de José Montalvo
Avec Mansour Abdessadok, Richard Anegbele, Arthur Benhamou, Ernest Bilé N’Draman, Franz Cadiche, Priska Caillet, Emeline Colonna, Ibrahim Diame dit Ibougaloo, Clarisse Doukpe, Nicolas Fayol, Christelle Nazarin, Plock, Karla Pollux, Rotha
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 Troisième volet de leur travail autour de l’oeuvre de George Gershwin, cette fois-ci en version jeune public.
INFOS PRATIQUES |
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© Laurent Philippe |
Du 29/09/2010 au 14/10/2010
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Chaillot - Théâtre National 1, place du Trocadéro 75116 PARIS |
Réservations : 01 53 65 30 00 |
Site Internet |
La recette José Montalvo et Dominique Hervieu fonctionne et plaît toujours : on prend une musique consacrée (d’où le Gershwin dans le titre), on en souligne l’aspect très dansant (d’où le Lalala) et en arrière fond, on installe un grand écran, sur lequel défilent dans un univers onirique des nageurs, des violonistes en herbe et des éléphants.
Le tout se déroule dans une ambiance urbaine et populaire. Les habits des danseurs ne paient pas de mine mais une fois que la machine dansante se met en marche, les yeux des spectateurs s’écarquillent et cela devient un vrai régal pour eux.
Ce va-et-vient entre tenue débraillée et technique de tout premier ordre est la marque de fabrique du spectacle. N’oublions pas que l’on est à Chaillot : si une agence immobilière voulait vendre le lieu, il en demanderait le prix le plus élevé et soulignerait la vue exceptionnelle sur la Tour Eiffel. Mais en même temps, le décor sur scène met en avant des tags, masures et autres signes distinctifs des quartiers populaires. La musique même du spectacle, celle de Gerswhin, navigue entre musique dite érudite et jazz ou comédie musicale...
Lalala Gershwin est un spectacle spécialement adapté pour le jeune public. Là dessus, une question me taraude l’esprit. A-t-on vraiment besoin d’adapter les productions de la compagnie Montalvo-Hervieu pour qu’elles deviennent accessibles aux plus jeunes ? Dès le départ, l’univers qu’elle propose est déjà tellement haut en couleurs, varié, entraînant... Et paradoxalement, "adapter" signifie "élaguer" (diminuer le nombre de danseurs) et "réduire" (la taille de la salle et la durée du spectacle), donc rendre moins spectaculaire...
Enfin, ne boudons surtout pas notre plaisir pour autant : enfants et parents dans un même lieu, magnifique, et goûtant le même plaisir de la musique et de la danse, voilà une expérience de spectateurs comblés ! |
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Mis à jour le 11/10/2010
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